Depuis 2018 je n’ai rien écrit, c’était avant que tout parte en couilles, avant l’apocalypse, la mort de Johnny Halliday et de mamie Cécile. Pourtant, j’en aurai eu des choses à dire ! Mais j’étais frustrée cher ami. J’ai dû prendre des décisions radicales, passer de la création de vêtements au milieu du vélo avec frérot. J’étais pauvre et l’inspiration m’avait quitté lorsque cette opportunité s’est présentée. J’ai donc troqué mes haillons pour une tenue décente et je suis devenue salariée. Mais ce n’est pas grave, j’ai quand même fait des choses extraordinaires qui méritent encore d’être contées aux générations futures.
1. J’ai communiqué avec des gens
Je vous vois rire d’ici. Pourtant, enfermée dans la plus haute tour du château depuis 9 ans, mes fréquentations se résumaient à mon cercle proche et à Jeanjean mon cher collègue. D’ailleurs, je le soupçonne d’être responsable de la fermeture de mon entreprise, c’était mon agent commercial tout de même.
Je me suis donc retrouvée, du jour au lendemain avec des collègues et des clients qui voulaient faire du vélo. Quelle idée ! J’essayai pourtant de les dissuader. Pourquoi se donner la peine de faire tant d’efforts quand on peut se contenter de regarder la vie passer ? Je me suis donc entraîner à afficher un rictus ressemblant vaguement à un sourire pour accueillir au mieux les clients et créer des liens avec mes collègues.
2. J’ai fait une formation en rédaction web
Vous n’en trouverez pas grandes traces dans les récits de ce blog puisqu’il est destiné à l’écriture automatique. Attention, je ne parle pas de communiquer avec les morts, ça me fait trop flipper. J’ai donc appris à faire des phrases courtes et percutantes et à optimiser des textes pour le web. Je sais à présent communiquer avec Google et ses amis à travers des mots-clés. J’ai même écrit des textes sur la facturation pour les entrepreneurs. C’est dans ces moments-là que je me suis rendue compte de mon extraordinarité (je trouve ce nouveau mot fantastique).
Je suis même entrain de suivre une formation en marketing digitale pour devenir une experte incontournable du web. C’est ainsi que j’ai gagné en assurance dans ma vie professionnelle. Non, je déconne, j’ai juste gagné plus d’argent et de masse de travail. Cet été je travaillais 6 jours et demi sur 7. Ce qui est plutôt raisonnable pour un cadre japonais me direz-vous…
3. Je maîtrise au moins 3 phrases en coréen
Des confinements tout en kdramas ça aide à maîtriser le coréen. Je vous prie, au cas où que vous soyez tenté, de ne pas mentionner Squid Games. Trop violent pour moi, je n’ai déjà pas trop foi en l’être humain, n’en rajoutons pas ! Je sais donc dire bonjour, je t’aime, j’ai faim, tu m’as fait peur et je vais bien…Tout ça en 6 ans de visionnage…Impressionnant non ?
Si vous souhaitez vous lancer, voici l’un de mes derniers coup de coeur en date : It’s Okay not to be Okay. Disponible sur Netflix.
Je pourrai vous en conseiller 18 autres de plus, mais chaque chose en son temps. Très belle réalisation, bon scénario, de bons et beaux acteurs font de ce drama une réussite de mon point de vue. Et les sujets abordés ne m’ont pas laissé de marbre.
4. Je suis devenue organisée
Je ne sais pas d’où cette nouvelle lubie est venue, mais je me suis mise à ranger plus souvent et à faire du tri dans la maison. Même mon bureau est bien rangé. Au début, je me suis un peu inquiétée et puis j’y ai pris goût. Bien sûr, nous sommes loin du niveau de ma soeur qui passe la serpillère à minuit mais les progrès sont indéniables. Est-ce un signe de vieillesse, de maturité ou de rigidité ? Seules des expériences scientifiques rigoureuses seraient en mesure de nous répondre…
5. J’ai retrouvé l’inspiration
J’ai arrêté mon activité parce que je ne supportais plus de fixer le mur en attendant l’idée du siècle. Depuis que je ne force plus et que mon salaire n’en dépend pas, j’ai de nouveau envie de coudre, d’écrire ou de dessiner. J’ai aussi repris goût à la lecture que j’ai délaissé un bon moment pour scroller sur Instagram ou mater des séries jusqu’à baver sur le clavier pendant mon temps libre. Heureusement, ma vie de famille m’obligeait à faire semblant d’être responsable, ce qui a pu limiter quelques dérives affligeantes. J’ai notamment évité de tomber dans la drogue et dans le retour à la mode des années 90.
Petit aparté littéraire à présent avec mon last coup de coeur : Crescent City, un pavé de 1000 pages qui m’a tenu en haleine du début à la fin.
Synopsis :
Liés par le sang.
Tentés par le désir.
Déchainés par le destin.
Bryce, une jeune femme mi-fae, mi-humaine, a une vie parfaite : elle travaille la journée chez un marchand d’antiquités qui vend des artefacts magiques et fait la fête toute la nuit avec ses amis en savourant chaque plaisir qu’offre Lunathion – plus connue sous le nom de Crescent City. Mais un jour, un terrible meurtre va venir ébranler les fondations de la ville, de même que le monde de Bryce.
Deux ans plus tard, son travail ressemble à une impasse et elle se plonge dans l’oubli en écumant les clubs les plus fameux. Mais lorsque le meurtrier frappe de nouveau, Bryce se retrouve entrainée dans l’enquête et doit faire équipe avec Hunt, un mystérieux ange déchu dont le passé noir hante chacun de ses pas. Ce dernier est l’assassin personnel des archanges et il doit protéger la jeune femme, même s’il lui porte peu d’intérêt.
À la recherche de la vérité, Bryce et Hunt vont apprendre à se connaître et vont explorer les bas-fonds de la ville jusqu’aux niveaux les plus sombres de l’Anfer où des choses qui dormaient depuis des millénaires se réveillent…